dimanche 24 février 2008

Débat

Bonjour,

J'ai rassemblé sur une page Internet de notre webzine tous les textes utiles pour comprendre et suivre le débat au sujet de l'enseignement de la littérature au CEGEP. Il y a débat parce que l'Union des écrivaines et des écrivains québécois et l'Association nationale des éditeurs de livres demandent que la littérature enseignée dans les collèges soit uniquement québécoise.

Lien vers le dossier :

http://manuscritdepot.com/internet-litteraire/dossier.03.htm

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1 commentaire:

k.amari a dit…

K.AMARI , enseignant de langue et littérature française au lycee(ALGERIE)

Je voulais juste donner mon point de vue qui ne peut être que celui d'un "amoureux " de la langue de Molière . Certes cette question relève d'un interne au Québec, mais tout de même cela pourrait peut être contibuer à avoir une autre vision de la problématique sous un angle "autre" que celui de "l'intérieur". J'estime que la proposition des éditeurs et auteurs québécois pourrait être considération a priori comme légitime si la motivation pricipale de préserver et promouvoir leur culture à travers l'enseignement des textes littéraires appartenant exclusivement aux romanciers québécois. Cependant, est-il normal de priver de millions d'apprenants à entrer en contact avec d'autres cultures notamment française à travers les productions inestimables non selement pour la littérature française mais pour toute l'Humanité. Personnellement, je considère toujours la littérature française comme base pour accéder au déchiffrement des productions littéraires. En Algérie, nous avons un module de "Littérature algérienne d'expression française" mais elle ne représente qu'une simple partie du cursus universitaire. Cela ne veut absolument pas dire que cette est la bonne mais devant la dimmension des auteurs comme Rabelais,Diderot, Montaigne, J.J.Rousseau, J.P.Sartre, ...Pour ne citer que ceux là , ne peuvent être remplacser par des auteurs de notre pays. Cela dit, sans pour autant sous estimer la grandeur de certains auteurs qui se sont impossés notamment KATEB YACINE? MOULOUD MAMMAERI,MOULOUD FERAOUN? TAHAR DJAOUT,...la liste est longue.
Je cois que débat ne devrit aucunement est passionner, au contraire, il faut le dépassionner car c'est une question qui relève de l'éthique. Autrement dit, la question devrait être tranchée par des professionnels, c'est à dire les enseignants. Ces derniers sont les mieux placés pour proposer des solutions adéquates au problème qui risque de prendre une tournure qui ne travaillerait pas sans doute l'intérêt des apprenants en particulier et la communauté éducative en général.
Dépassionner le débat, c'est mettreà l'abri le savoir . Autement dit, une question purement pédagogique et didactique risque de "glisser" sur d'autres terrains non désintéressés.
la littérature française s'impose dans le processus d'enseignement-apprentissage pour la formation de futurs professionnels de la la LANGUE DE MOLIERE. Toutefois, l'enseignement de littérature québecoise s'impose car celle-ci représente un patrimone collectif pour toute la communauté québécoise. Et d'ailleurs cette dernière devrait être enseignée en FRANCE, et partout dans le monde. Actuellement, on est plus considération citoyen du monde même si au préalable on est citoyen d'une région. L'interculturalité est incontournable dans la formation intellectuelle de tout apprenant afin de réduire les incompréhensions, par conséquent on réduirait les stérérotypes, clichés, poncifs....
On devrait tous contibuer à la réduction des conflits à travers la compréhension de l'Autre. Et d'ailleurs "l'autre" est en "nous."
Placer des passerelles entre cultures, civilisation et religions contribueraient sans aucun doute à la conscientisation des Hommes par rapport aux dangers qui guettent toute l'Humanité.
Convaincu que le Canada est un grand pays ouvert sur le monde, sur l'universalité ne va opter pour la solution de "fermeture" sur l'Autre. La complexité de l'identité du citoyen d'aujourd'hui ouvrira la porte à plus d'horizons.
Enfin , la littérature québécoise devrait avoir sa place dans le système québécois mais pas au détriment d'une littérature "mère". Aurait-on aujourd'hui la littérature québecoise ou algérienne ou marocaine d'expression française s'il n'y avait pas des "diderot,des rabelais, des Montaignes,....
Le CANADA est un grand pays pour être réduit à cette question. Persuadé que ce débat va permettre aux intellectuels du canada d'intervenir pour faire barrage "sorciers -apprentis" .

Ce n'est qu'un simple point de vue de "L'AUTRE".
Ka_amari@yahoo.fr